La vie des saints des église de sarthe

Saint Pierre 1



 

Saint Pierre est l'un des douze et le principal apôtre du Christ. Il est considéré par le catholicisme comme le premier évêque de Rome, ce qui fonderait la primauté épiscopale dont se prévaut le pape. Pierre a assisté et participé à plusieurs miracles ou événements majeurs de la vie du Christ, comme la Marche sur les eaux, la Transfiguration, l'arrestation de Jésus, son procès, puis sa Passion. Il abandonne Jésus pendant la Passion, reniement qu’Il a regretté amèrement : « Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois."



 


1. Ancinnes. Fresque de Saint Pierre accueilli au Paradis par le Christ. Église Saint Pierre et Saint Paul.
2. Auvers Montfaucon. Statue de Saint Pierre. La terre est blanche. Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Certaines parentés avec des œuvres du sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle jusqu'à sa mort en 1706, incitent à lui attribuer cette statue. Le traitement du visage est ainsi proche de celui de plusieurs autres statues de Saint Pierre, dont celle conservée dans l' église de Loué, signée de l' artiste et datée de 1666. Cette œuvre pourrait correspondre au paiement effectué au moyen d'un transfert de rente consenti à l'artiste en 1687 par le curé d'Auvers-sous-Montfaucon, mentionné dans son inventaire après décès. Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
3. Avézé.
Retable du XVIIème siècle, restauré en 1818, à l'emplacement de l'ancien chœur dont les fenêtres sont bouchées, avec au centre une grande niche symbolisant la porte principale et abritant un tableau représentant Saint Pierre. Le coq à gauche symbolise le message de Jésus à Pierre : "Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois". Église Saint Pierre
4. Ballon.
Saint Pierre. Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Certaines parentés avec des œuvres d'Étienne Doudieux, sculpteur manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle jusqu'à sa mort en 1706, incitent à lui attribuer cette statue. Le traitement du visage est ainsi proche de celui d'une autre statue de Saint Pierre signée de l'artiste et datée de 1666, conservée dans l' église de Loué. Le drapé est très comparable, entre autres, à celui des statues de deux Vierge à l' Enfant, attribuées au sculpteur, dans les églises d'Ardenay-sur-Mérize et de Saint-Paul-le-Gaultier. En outre, dans l' église de Ballon, sont conservées deux autres sculptures attribuées à Doudieux pour les mêmes raisons : une Vierge à l'Enfant et un Saint sébastien. Église paroissiale Saint-Georges.'
5. Bazouges sur le Loir. Saint Pierre (Nicolas Bouteiller - 1673). Cette oeuvre fut exécutée en 1673 par le sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller. Elle fut probablement repeinte au XIXème siècle, en même temps que le retable fut restauré.
Elle fut probablement repeinte au XIXème siècle, en même temps que le retable fut restauré. Église paroissiale Saint-Aubin.
6. Bernay en Champagne. Bernay en Champagne. Statue de Saint Pierre. Église Saint Pierre et Saint Paul

 

1. Bernay en Champagne. Vitrail de Saint Pierre. Église Saint Pierre et Saint Paul
2. Beaumont sur Sarthe. Saint Pierre. Les lanières des sandales étaient peintes. Cette statue est l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. Elle fait peut-être partie des sculptures donnée à l'église en 1730 par les religieux de l'abbaye de Perseigne. Elle fut repeinte en 1746 par le peintre et sculpteur manceau Claude-Paul Bouchard. Église paroissiale Notre-Dame.
3. Bouër.
Saint Pierre. Saint Pierre. Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif autour de 1600. Sa composition (attitude, position des bras, drapé) s'inspire partiellement d'une statue en marbre de Saint Paul exécutée en 1570 par Germain Pilon pour l'église de la Couture au Mans. Elle présente pour cette raison beaucoup de traits communs avec une autre statue de Saint Pierre conservée à Pruillé-l'Eguillé, bien qu'elle ne semble pas de la même main. Le repeint date sans doute du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Pierre.
4. Bousse.
Saint Pierre. Pour des raisons stylistiques (plis en aronde du drapé, traitement anatomique) et techniques (trous d'évent, couleur rose de la terre), cette œuvre peut être attribuée au sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller, actif entre 1650 environ et 1696, année de sa mort. La statue fait pendant à une statue de Saint Aubin, également attribuée à l'artiste. Toutefois, l'attitude des deux personnages est très différente, ce qui tendrait à exclure une disposition d'origine. La polychromie est postérieure à 1902. Église paroissiale Saint-Aubin.
5. Bousse.
Saint Pierre. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un sculpteur manceau actif autour de 1600. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Aubin.
6. Breil sur Merize.
Dans le retable nord, statue de Saint Pierre, en pierre (vers 1700). Église Saint Pierre
7. Breil sur Merize. Statue de Saint Pierre, en terre cuite polychrome, de fin XVIIème siècle. Église Saint Pierre

 

 

1. Chahaignes. Le retable du maître-autel de 1720 présente un tableau central en bas-relief et deux retables latéraux, deux statues étant logés à gauche (Saint Pierre) et à droite (Saint André). Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Le traitement anatomique et le drapé incitent à attribuer cette statue, tout comme le Saint André qui lui fait pendant dans le retable, au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706. Les deux statues font partie des rares éléments du mobilier de l'église qui ont été préservés de l'incendie de l'édifice en 1705. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Jean Baptiste
2. Château du Loir.
Vitraux de fin XIXème siècle, figurant, entre autres, Saint Pierre et Saint Martin, Saint Paul et Saint Guingalois. Église St Guingalois.
3 Chenu. Saint Pierre.
Les lanières des sandales étaient initialement peintes. Ces sculptures sont l'œuvre d'un atelier manceau actif au milieu du XVIIème siècle. Elles sont sans doute contemporaines du retable et du tableau de la contretable, daté 1654. Elles sont de la même main que les autres statues du monument, à l'exception du Saint Martin de la niche supérieure. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin.
4. Cogners. Saint Pierre.
La terre est rouge. La clef est en bois. Cette œuvre est partiellement inspirée (attitude d'exhortation, port de la tête, hanchement, position légèrement surélevée de la jambe au repos) d'une statue de Saint Pierre signée et datée de 1666 par le sculpteur manceau Étienne Doudieux, conservée dans l'église de Loué. Elle est probablement le fait d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Elle pourrait provenir du couvent des Camaldules de Bessé-sur-Braye, dont la paroisse avait acquis le retable en 1767. Le repeint pourrait être l'œuvre du restaurateur Bougler, qui a signé son intervention sur le retable en 1875. Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
5. Conlie.
Détail de la peinture murale sur la partie sud de la partie en arrière du retable de la voûte du choeur : Saint Pierre. Chapelle de Verniette
6. Crannes en Champagne. Buste de Saint Pierre.
Chapelle Notre Dame de Pitié
7. Dissé sous le Lude. Saint Pierre. Les lanières des sandales sont peintes. La croix (?) que tenait le saint et dont on voit le point de fixation sur la terrasse, était certainement en bois. Le traitement anatomique et le drapé incitent à attribuer cette statue au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706, date de sa mort. Sa facture n'est pas sans rappeler celle du Saint Pierre de l'église de Loué, signée par l'artiste en 1666. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin-de-Vertou.
8. Doucelles. Saint Pierre. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. Sa facture est très proche d'une autre statue de Saint Pierre conservée dans l'église de Vallon-sur-Gée, au point d'être sans doute l'œuvre du même auteur. Église paroissiale Saint-Martin.
9. Fay. Vitrail de fin XIXème siècle de Huchet, figurant Saint Pierre, représenté comme un vieillard à la barbe et aux cheveux bouclés, tenant un livre et une clef. Ce vitrail honore le patron de la paroisse et St Paul. Simon, fils de Jean, un pêcheur galiléen, a été un  des premiers apôtres du Christ et a reçu le nom de Pierre. Église Saint Pierre et Saint Paul
10. La Ferté Bernard.
Retable et autel Saint Pierre. Église Notre-Dame des Marais.


1 et 2. La Flèche. Retable et statue de Saint Pierre ( XVIIème siècle). Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif à la charnière des XVIIème et XVIIIème siècles. Église Saint Germain.
3. Gennes le Gandelin.
Statue en pierre polychrome du XVIème siècle de Saint Pierre, siégeant sur son trône, revêtu de la tiare et tenant la clef du "Royaume des cieux". Église Saint Pierre.
4. Loué.
Saint Pierre. La terre est blanche. Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Cette statue est l'œuvre du sculpteur manceau Étienne Doudieux en 1666. D'après un ancien curé de la paroisse, elle proviendrait de l'abbaye d'Étival-en-Charnie. Elle fut restaurée vers 1901, à l'initiative de Robert Triger, président de la Société archéologique de la Sarthe : le surpeint blanc date certainement de cette époque. Le traitement plutôt réaliste du Saint Pierre de Loué rappelle celui d’autres statues du saint à Ballon, Teloché, Nogent-le-Bernard, Maresché et Auvers-sous-Montfaucon. Église paroissiale Saint-Symphorien.
5. Lucé sous Ballon. Terre cuite de Saint Pierre. Église de la Sainte Trinité
6. Maigné.
Saint Pierre. Cette sculpture présente beaucoup de parentés stylistiques avec les statues de Saint Pierre et de Saint Barthélemy exécutées en 1608 par le sculpteur manceau Matthieu Dionise pour l'église de Parigné-l'Evêque, si bien qu'elle pourrait être de la main de cet artiste. Église paroissiale Saint-Vigor.
7. Le Mans.
Saint Pierre. Les lanières des sandales étaient initialement peintes. Cette sculptures est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. Le repeint date du XIXème siècle. Cathédrale Saint Julien.

 

 

1. Le Mans. Statue en pierre de l'apôtre Pierre, la clef à la main. Notre Dame des Près.
2. Le Mans. Statue de Saint Pierre. Notre Dame de Couture.
3. Le Mans.
Saint Pierre. Cette statue a été commandée en 1570 au sculpteur parisien Germain Pilon pour orner l'autel de la Vierge, dans l'abbatiale. Elle faisait initialement pendant avec une statue de Saint Pierre et toutes deux flanquaient la célèbre Vierge de la Couture, du même sculpteur. Abbaye Saint-Pierre, actuellement église paroissiale Notre-Dame de la Couture.
4. Mansigné.
Saint Pierre. Pour des raisons stylistiques (drapé, plis en queue d'aronde, traitement anatomique, attitude), cette œuvre peut être attribuée au sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller, actif entre 1650 environ et 1696, année de sa mort. Le visage du saint est notamment très proche de celui des statues de Saint Pierre de Bazouges-sur-le-Loir et de Sarcé. La polychromie et la restauration datent du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin.
5. Marçon.
Les peintures murales datent du XVème siècle et décorent la chapelle Saint Mamert. Il ne s'agit pas de fresques murales peintes, comme au XIIème siècle, sur enduit frais, mais de peintures à la détrempe, plus tardives. Un enduit de chaux les cachait, un lavage récent les ayant fait réapparaître. Sur le mur ouest de la chapelle, Saint Pierre, en peinture ocre jaune et rouge assez rustique, tenant une énorme clef. Église Notre Dame
6. Mareil en Champagne.
Saint Pierre. Les lanières des sandales sont en relief. La terre est ocre rouge. De même que plusieurs sculptures conservées dans l'église et pour des raisons à la fois stylistique et technique, cette œuvre peut être attribuée au sculpteur manceau Pierre I Lorcet, dont la présence à Mareil est attestée en 1688. A cette date, en effet, l'artiste recevait commande de reliefs pour le maître-autel de l'église de Verniette à Conlie : le marché précisait qu'à cette occasion, les sculptures devaient être expédiées directement de Mareil, où l'artiste devait sans doute se trouver à l'ouvrage. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Pierre
7. Mareil en Champagne.
Transfiguration : Saint Pierre (Pierre Lorcet - 1688). Vestiges d'un bas-relief du XVIIIème siècle, figurant la Transfiguration. Le relief se présentait en autant d'éléments que de personnages, aujourd'hui dissociés. La scène est très directement inspirée, par l'intermédiaire d'une gravure, du registre supérieur de la célèbre Transfiguration de Raphaël, conservée à la Pinacothèque vaticane. Église Saint Eutrope.

 

 




Saint Pierre 2