1. Blèves. Le maître-autel est surmonté de deux vitraux dont l'un (1902) représente Saint Nicolas, œuvre du verrier angevin, Maurice Mercier. Saint Nicolas était évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest), et est connu par sa légende : la résurrection des trois enfants assassinés et mis au saloir par un boucher. Représenté en évêque avec les trois enfants sortant du baquet. Église du XIIème au XIVème siècle
2. Chahaignes. Saint Nicolas. Terre cuite polychrome de 1755. Église Saint Jean-Baptiste.
3. La Chartre sur le Loir. L'église a neuf vitraux, dont huit du XIXème siècle comme celui de Saint Nicolas, connu par sa légende de la résurrection des trois enfants assassinés et mis au saloir par un boucher, représenté en évêque avec les trois enfants sortant du baquet (vitrail de 1901). Église Saint Vincent.
4 et 5. Clermont Créans. Statue de Saint Nicolas du XVIIIème siècle. La statue se compose, d'une part de la figure du saint, d'autre part, du saloir posé au pied du personnage, dans lequel se trouvent les trois enfant. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un sculpteur manceau actif au XVIIème siècle. Le badigeon date sans doute du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Lambert.
6. Coudrecieux. Terre cuite de Saint Nicolas du XVIIème siècle. Église Saint Martin des Loges
7. Coulaines. Saint Nicolas de Bari. Sur la mitre et le fermoir de la chape, figurent des éléments de décor en bas-relief. La terre est blanche. La crosse est en bois. Cette œuvre est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. L'attitude en marche du personnage, en appui sur une jambe, l'autre étant repliée vers l'arrière avec le pied en flexion, se retrouve dans certaines sculptures en terre cuite sarthoises du XVIIème siècle : ainsi le Christ du groupe de Saint Joseph et l'Enfant de l'église Saint-Thomas de La Flèche ou le Saint Jean du groupe de Calvaire de l'église de Vaas. La polychromie, ainsi que probablement la crosse, datent du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Nicolas.