La vie des Saints des église de sarthe

Saint Martin 1




Saint Martin. Les Églises d'Orient l'appellent aussi "Saint Martin le Miséricordieux". Il est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre Saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire. Il est représenté soit coupant son manteau, soit en évêque de Tours.

Saint Martin de Vertou, abbé (+ 601). Au Vème siècle, Martin fut envoyé par son évêque, Saint Félix, pour évangéliser les populations du sud de la Loire. Selon la tradition, Saint Martin de Vertou se serait installé quelque temps dans un ermitage à peu de distance du village de Notre Dame de Monts.



 



1. Amné. Saint Martin. La crosse est en bois. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle ou dans la première moitié du XVIIIème. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Martin.
2. Auvers le Hamon. Les peinture murales de la nef sont du XVIème siècle. Elles sont altérées du fait de l'humidité importante présente dans le mur. Elles sont recouvertes en partie d'un badigeon. Saint martin, Saint Mesme, au registre inférieur. Église Saint Pierre.
3. Brette les Pins.  Charité de Saint-Martin, fresques très abîmée du mur d'entrée de la nef du XIVème - XVème siècle, en partie disparue, représentant Saint Martin partageant son  manteau. Peinte à l'ocre rouge. Église Saint Martin.
4. Brette les Pins.
  Vitrail de Saint Martin. Église Saint Martin.
5. Brette les Pins. Saint Martin. Ce groupe pourrait être attribué au sculpteur manceau Matthieu Dionise, actif autour de 1600. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Il a été restauré en 1999 par Meunier Laure. Église Saint Martin.
6. La Chartre sur le Loir. L'église a neuf vitraux, dont huit du XIXème siècle comme celui de la charité selon Saint Martin. Église Saint Vincent
7. Château du Loir. Vitraux de fin XIXème siècle, figurant, entre autres, Saint Pierre et Saint Martin. Église Saint Guingalois.
8. Château du Loir. Terre cuite de La charité de Saint MartinLa couleur de la terre est ocre clair. Le cavalier et le cheval sont en terre (?). Le mendiant est en plâtre et son bâton est bois. L'épée du saint est également en bois. Le groupe terminé fut mis en place en 1688 au sommet du retable du maître-autel de l'église Saint-Martin de cette ville. Après la destruction du monument en 1810, le groupe fut conservé quelque temps dans un local de l'hôpital, puis dans un jardin avant d'être transporté dans l'église Saint-Guingalois de la ville, sans doute peu après. A cette occasion, il a subi quelques restaurations sous la direction du sculpteur manceau Jean-Baptiste Pecquet, qui a notamment modelé une nouvelle figure du pauvre. Église Saint Guingalois.


1. Chemiré le Gaudin. Tableau de Saint Martin. Église Saint Martin
2. Chenu. Statue de Saint Martin. La crosse est en bois. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif au milieu du XVIIème siècle. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Église Saint Martin.
3. Courgenard. Vitrail de 1560. Vitre «à bornes», c’est-à-dire une simple vitrerie incolore aux décorations géométriques. Dans la partie supérieure, des fragments de vitraux avec la charité de Saint martin à gauche et Saint Nicolas à droite. Dans le tympan, Dieu le Père. Église Saint Martin.
4. Courgenard. Vitrail de Saint Martin du XVIème siècle. Église Saint Martin.
5. Cré sur Loir. Martin de Vertou (Bouteiller). Cré sur Loir. La terre est rouge en surface. La crosse ou la croix que le personnage tenait dans la main droite était probablement en bois. La terrasse est entièrement recouverte de plâtre. Selon toute vraisemblance, on a remployé la statue d'un saint évêque, dont le personnage porte les habits, pour figurer le saint moine du pays nantais, patron de la paroisse. L'inscription sur la console vient préciser cette nouvelle identification, sans cela guère possible. Église paroissiale Saint-Martin de Vertou.
6. Dangeul. Vitrail de 1861 de la charité de Saint Martin. Né en Hongrie, Saint Martin est en garnison à Amiens quand il se convertit au christianisme après avoir coupé en deux son manteau pour couvrir un pauvre, et que le Christ lui soit apparu portant la moitié de son vêtement. Baptisé, il fonda un monastère qui devint un centre d'évangélisation. Devenu évêque de Tours, il envoie ses moines missionnaires dans la France entière créant le premier réseau de paroisses rurales. Église Saint Georges.
7. Degré. Linteau au-dessus de la porte d'entrée,  bas-relief représentant l'acte de charité de Saint Martin. Église Saint Martin
8. Degré. Statue de Saint Martin. La crosse était probablement en bois. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Église Saint martin.
9. Dissé sous le Lude. Saint Martin de vertou. Pour des raisons stylistiques (plis en aronde du drapé, traitement anatomique) et techniques (trous d'évent, couleur rose de la terre), cette œuvre peut être attribuée au sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller, actif entre 1650 environ et 1696, année de sa mort. Elle a très probablement remplacé une autre statue du saint en calcaire datant du XVIème siècle qui, rompue, est déposée dans le comble de l'église. La polychromie date du XIXème ou du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin-de-Vertou

1. Doucelles. La charité selon Saint Martin du XVIIème siècle. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. Le repeint date sans doute du XIXème siècle. Église Saint Martin.
2. Ecommoy.
Vitrail baie 1 de 1843, la charité selon Saint Martin. Église Saint Martin.
3. Ecommoy.
Statue de Saint Martin (barthélémy De Mello). Le matériau (terre ?) est ocre clair. L'épée de Saint Martin et le bâton du mendiant sont en bois. Ce groupe fut exécuté vers 1690 par le sculpteur parisien Barthélemy De Mello, suite à une commande de Paul Fréart de Chantelou, seigneur d'Ecommoy. Il était destiné à figurer au sommet du retable du maître-autel, détruit en 1793, ainsi que plusieurs autres statues également exécutées à cette époque par l'artiste. Il est très proche du groupe de la Charité de Saint Martin, également commandé à l'artiste par le même Fréart, conservé dans l'église de Château-du-Loir. Le décapage date peut-être de 1843, date inscrite au revers du cheval. Église Saint Martin.
4. Juigné.
Tableau de Saint Martin, muni de la crosse et coiffé de la mitre d'évêque, ravi par les anges (XVIIIème siècle).  Église Saint Martin.
5. Lamnay. Terre cuite de Saint Martin du XVIIème siècle, vêtu d'habits militaires et d'un manteau, épée dans la main droite et monté sur un grand cheval. Église Saint Martin.
6. Lavenay. Peintures murales des XIVème et XVIème siècles, découvertes en 1953, représentant Saint Martin, évêque de Tours (à droite), bénissant Saint Julien et des personnages divers avec des vêtements de style renaissance italienne. Église Saint Pierre et Saint Julien.
7. Luché Pringé.
Au-dessus du portail d'entrée, bas-relief représentant Saint Martin à cheval. Église Saint Martin
8. Luché Pringé.
Saint Martin (Bouteiller Nicolas I, sculpteur - Renouard Louis, restaurateur). Les lisières et le fermoir de la chape sont ornés d'orfrois en bas-relief. La croix à double traverse du personnage est en bois peint. La statue fut exécutée en 1668 par le sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller. La polychromie actuelle, fut exécutée par le peintre manceau Louis Renouard, date de 1877. Église Saint Martin.

 




Saint Martin 2