1. Bazouges sur le Loir. Sur le retable, statue en terre cuite de Sainte Marthe du XVIIème siècle (Bouteiller), avec un seau d'eau bénite dans une main et un goupillon dans l'autre, foulant au pied le dragon fluvial de la Tarasque qu'elle a vaincu.. Les lanières des sandales sont en relief. Elle fut probablement repeinte et réparée au XIXème siècle, en même temps que le retable fut restauré. Église Saint Aubin.
2. Conlie. Sainte Marguerite. La terre est blanche. L'aspersoir et le seau à eau bénite sont en bois. Les traitements stylistique et technique de cette sculpture incitent à l'attribuer au sculpteur manceau Joseph Coeffeteau, actif à la fin du XVIIème siècle et dans la première moitié du XVIIIème. Cette œuvre semble en effet proche des sculptures du chœur de l'église de Moncé-en-Saosnois, et notamment d'une Sainte Marguerite et d'une Sainte Barbe, exécutées par l'artiste au début du XVIIIème siècle. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Vigor.
3. Coulaines. Sainte Marguerite. Cette œuvre est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIème siècle. Elle est de la même main que plusieurs statues conservées dans la même église : la Vierge à l'Enfant, une sainte, Sainte Barbe, un saint évêque, Saint Jean-Baptiste, Saint Mammès, ainsi que d'un groupe de l'Éducation de la Vierge. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Nicolas
4. Meurcé. Sainte Marguerite. La couleur de la terre est grise. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif autour de 1600. Le repeint date du XIXème siècle ou du début du XXème. Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption.
5. Téloché. Sainte Marthe avec la Tarasque. Dragon amphibie aux yeux rougis et à l'haleine putride, la Tarasque vivait sur le rocher où a été construit le château de Tarascon. Elle guettait les voyageurs passant le Rhône pour s'en repaître, semant la terreur dans tout Tarascon. Un jour, une jeune fille originaire de Béthanie, Sainte Marthe, venue évangéliser la Basse-Provence, décida de braver la bête. Avec toute la compassion que lui procurait sa foi chrétienne, elle obtint la soumission de la créature qui se laissa mener en laisse : Sainte Marthe avait ligoté à jamais ce symbole du paganisme. Mais le village avait subi tant de pertes que ses habitants se ruèrent sur le monstre et le tuèrent. Ou encore, seize jeunes gens auraient défié et tué la Tarasque et seulement huit en seraient sortis vainqueurs et auraient fondé les villes de Tarascon et Beaucaire. Chapelle Notre Dame de l'Epine.