La vie des saints des église de sarthe

Sainte Marie-Madeleine




 

Sainte Marie-Madeleine aurait été la fille de l'archiprêtre Syrus le Yaïrite, prêtre de David, qui officiait dans la synagogue de Capharnaüm. Connue sous le nom de Marie-Madeleine, Marie de Magdala, c'est à dire originaire de la ville de Magdala sur la rive occidentale du lac de Tibériade, était une femme qui, selon le Nouveau Testament a été délivrée de sept démons par Jésus. Elle devint une de ses disciples et l'a suivi jusqu'à sa mort. Elle fut le premier témoin de sa Résurrection



 


1. Avesnes en Saosnois. En 1984, l'église fut détruite par un incendie et reconstruite à l'identique en 1985, notamment les vitraux des XVIème et XIXème siècles. Sur les 7 vitraux de l'église, le vitrail de la chapelle de gauche (1890), représente Saint Raoul et Sainte Marie Madeleine (à gauche). Église Notre Dame et de Saint Jean Baptiste.
2. Beaumont sur Sarthe.
Terre cuite polychrome de Marie Madeleine, du XVIIème siècle. Les lanières des sandales sont en relief. Des parentés stylistiques (traitement des visages, attitudes, drapé) avec les sculptures du maître-autel de Congé-sur-Orne, et singulièrement la statue de la Vierge, exécutées en 1651 par le sculpteur Noël Mérillon incitent à attribuer cette œuvre à cet artiste manceau. Elle fait peut-être partie des sculptures donnée à l'église en 1730 par les religieux de l'abbaye de Perseigne. L'attitude du personnage exclut qu'elle fut exécutée pour figurer seule dans une niche. Elle provient probablement d'un groupe de la Mise au tombeau du Christ. La statue fut repeinte en 1746 par le peintre et sculpteur manceau Claude-Paul Bouchard. Église paroissiale Notre-Dame.
3. Chahaignes.
Terre cuite polychrome de Marie Madeleine, du XVIIIème siècle. Église Saint Jean Baptiste.
4. Chantenay Villedieu. Dans une niche, statue de Sainte Marie Madeleine. Église Saint Jean Baptiste
5. La Chartre sur le Loir.
L'église a neuf vitraux, dont huit du XIXème siècle comme celui de la légende de Marie Madeleine (1900). Église Saint Vincent
6. Chemiré en Charnie. Statue de Marie Madeleine du XVIIème siècle. Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Sur le visage, coulures de couverte de poterie commune. Cette statue est l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Elle est de la même main que la Vierge à l'Enfant dans le retable du retable du maître-autel. Le repeint date sans doute du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Gilles.


1. Commerveil. Marie Madeleine. Des considérations techniques et stylistiques incitent à attribuer cette statue au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706, date de sa mort. Celle-ci est probablement contemporaine du retable qui porte la date 1661. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine.
2. Crannes en Champagne. Sainte Madeleine du XVIIème siècle. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Cyr et Sainte Julithe
3. Crosmières. Verrière: Groupe de la Crucifixion. Marie-Madeleine au pied de la croix. Chapelle du château de la Bouillerie.  
4. Gennes le gandelin. Sur le mur ouest, Groupe de la Crucifixion en bois polychrome du XVIème siècle, provenant d'une poutre de gloire : le Christ est entouré de la Vierge et Saint Jean Baptiste, avec en retrait Sainte Madeleine étreignant la croix dans ses bras. Église Saint Pierre
5. Le Mans. Sainte Madeleine (Merillon - 1651). Certaines parentés stylistiques (traitement des visages, attitude, anatomie) avec les sculptures du maître-autel de Congé-sur-Orne, exécutées en 1651 par le sculpteur Noël Mérillon inciteraient à attribuer cette œuvre à cet artiste manceau. La polychromie date du XIXème ou du XXème siècle. Église Saint-Martin-de-Pontlieue
6. Le Mans. A l'angle des rues de Vaux et du Bouquet, dans une niche gothique sculptée dans l'angle,  statue en terre cuite de Sainte Madeleine (Merillon - 1651). Certaines parentés stylistiques (traitement des visages, attitude, anatomie) avec les sculptures du maître-autel de Congé-sur-Orne, exécutées en 1651 par le sculpteur Noël Mérillon inciteraient à attribuer cette œuvre à cet artiste manceau. Elle est également assez proche de la Sainte Madeleine de l'église Saint-Martin de Pontlieue, également attribuée au sculpteur. La polychromie date du XIXème ou du XXème siècle.  Le Vieux Mans. 


1. Le Mans. La grande mise au tombeau (ou grand sépulcre ou déposition de la croix). Du début du XVIIème siècle (1615 - 1621),  en terre cuite, elle a été sculptée pour l'église des cordeliers du Mans et transférée à Saint Julien après la destruction de cet édifice. Le groupe se compose de 8 personnages. La couleur de la terre est blanche. Il fut commandé en 1614 au sculpteur manceau Gervais I Delabarre pour orner la chapelle Notre-Dame du couvent, qui avait été concédée en 1617 à Antoine Portail, procureur du roi, pour sa sépulture. Il n'est pas impossible que plusieurs artistes, au sein de l'atelier de celui-ci, aient participé à son exécution. En effet, une quittance de 1615, signée par un certain Dionise attesterait l'implication de Matthieu ou Étienne Dionise. Par ailleurs, la composition et le traitement stylistique des sculptures sont très proches d'une autre Déploration à Marolles-les-Braults, exécutée en 1635 par le sculpteur manceau Charles Hoyau, si bien qu'il paraît difficile de penser que ce dernier n'ait pas pris une part prépondérante à sa création. Cédé à un négociant pendant la Révolution, le groupe fut installé au début du XIXème siècle dans la cathédrale, dans un enfeu de la chapelle Saint-Pierre en lieu et place d'un groupe de la Mise au tombeau, exécuté en 1610 probablement par le même Delabarre et détruit à la Révolution. Dégradé par un acte de vandalisme en 1869, l'ensemble fut restauré et repeint en 1894 par les sculpteurs Fournier et Dohin, ainsi que les peintres Grandidier et Pousse. Détail : Marie Madeleine. Cathédrale Saint Julien.
2. Le Mans.
La mise au tombeau (ou petit sépulcre), de fin XVIème siècle, en terre cuite polychrome et dorée, dans la chapelle Sainte Jeanne d'Arc. Restauré en 1977. Le groupe se compose de 8 personnages. La couleur de la terre est blanche. Le groupe est peut-être l'œuvre d'un atelier manceau, mais pourrait également être l'œuvre d'un atelier parisien. Il pourrait dater des années 1570-1590. Il a été attribué à tort par Henri Chardon au sculpteur manceau Noël Mérillon. Autrefois exposé dans la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, le groupe fut envoyé au musée de la Psalette en 1907. Il fut ensuite dispersé et reconstitué dans son état actuel entre 1975 et 1979. Le badigeon date du XIXème ou du XXème siècle. Il existe un moulage en plâtre de cette œuvre, probablement exécuté par le sculpteur manceau Jean-Baptiste Pecquet vers 1840, dans la chapelle Notre-Dame des Vertus à La Flèche. Détail : Nicoméde et Marie Madeleine. Cathédrale Saint Julien.
3. Rouez en Champagne.
Sainte Marie-Madeleine (L. Delabarre -XVIème-XVIIème siècle). Les lanières des sandales étaient peintes. Cette statue est de la même main que la Vierge à l'Enfant conservée dans l'église, qui pourrait être l'œuvre du sculpteur manceau Gervais II Delabarre, voire à celle de son frère, Louis Delabarre, dont aucune œuvre n'est à ce jour connue. Elle est de la même que plusieurs sculptures conservées dans l'église, dans le retable méridional et le retable du maître-autel, ainsi qu'une Sainte Patronille placée dans la nef. Elle pourrait avoir été commandée par Urbain de Gennetay, curé de Rouez entre 1637 et 1677, qui a fait figurer la statue de son saint patron dans le maître-autel vers 1641. La polychromie et l'inscription datent du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Martin
4. Sablé.
Vitrail : Marie-Madeleine, pécheresse. Notre Dame de l'Ile
5. Sargé lès le Mans. Sainte Madeleine
(Doudieux - XVIIème siècle). Les lanières des sandales sont peintes. De nombreuses parentés stylistiques (drapé et notamment plis soufflés du bas du manteau, attitude, traitement anatomique) incitent à attribuer cette œuvre au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706, date de sa mort. En outre, l'inventaire après décès de l'artiste fait état de travaux entrepris par celui-ci dans l'église de Sargé. Enfin, une note conservée aux archives de l'Evêché signale que la pierre de consécration de l'autel portait la date de 1693, qui pourrait très bien convenir à l'année de l'exécution de cette sculpture. La statue avait été repeinte vers 1875 par le peintre manceau Louis Renouard. Une restauration en 1995 a permis de restituer ce qui restait de sa polychromie d'origine. Église Saint Aubin.
6. Spay.
Marie Madeleine. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle ou au début du XVIIIème. La polychromie est date du XIXème ou du début du XXème siècle. Les lanières des sandales sont peintes. Église paroissiale Sainte-Anne.