1 et 2. Le Mans. Sainte Marguerite de Charles Hoyau (1633). es lanières des sandales étaient peintes. La terre est blanche. Cette statue est très probablement l'œuvre du sculpteur manceau Charles Hoyau, actif dans la première moitié du XVIIème siècle jusqu'à sa mort vers 1640. Elle pourrait correspondre à une œuvre commandée vers 1633, destinée à orner l'autel Sainte-Cécile de la cathédrale où, faisant pendant avec une Sainte Marthe disparue, elle flanquait une statue de Sainte Cécile jouant de l'orgue. Dans cette hypothèse, l'œuvre aurait été commandée par le chanoine Bernardin Le Rouge.Tout comme la Sainte Cécile, la statue fut déposée lors de la destruction de l'autel vers 1769-1771. La composition de cette œuvre a partiellement inspiré un certain nombre de sculptures attribuées au sculpteur manceau Étienne Doudieux, parmi lesquelles des statues de Sainte Marguerite à Maresché, à Crannes et à la chapelle de Monthibaut à Saint-Jean-d'Assé, de Sainte Judith à Brains-sur-Gée, ainsi que d'autres représentations de Sainte Marguerite à Sarcé, à Moncé-en-Saosnois et à Saint-Georges-de-la-Couée, ces deux dernières étant plus tardives. Le repeint, qui semble s'être inspiré de la polychromie d'origine, date du XIXème ou du début du XXème siècle. Cathédrale Saint Julien.
3. Maresché. Sainte Marguerite (E. Doudieux). Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Tout comme le Saint Pierre conservé dans la même église, cette statue correspond très probablement aux travaux du sculpteur manceau Étienne Doudieux dans l'église en 1696. Sa composition est assez directement inspirée par une autre statue de Sainte Marguerite conservée dans la cathédrale du Mans, qui est très probablement l'œuvre du sculpteur manceau Charles Hoyau. Initialement, la sculpture faisait certainement pendant avec la statue de Saint Pierre conservée dans la même église. La polychromie date du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin
4. Moncé en Saosnois. Autour de l'autel, deux petites statues du XVIIème siècle et quatre plus grandes que nature, du XVIIIème siècle, dont celle de Sainte Marguerite. Église Saint Pierre Saint Paul
5. Saint Rigomer du Bois. Sainte Marguerite. La terre est blanche. Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Cette statue est de la même main que les statues de Saint Sébastien et Saint Eustache conservées dans la même église. Certains éléments de sa composition (position de la jambe libre, drapé du manteau sur le genou) sont assez directement inspirés de celle d'une statue de Saint Pierre conservée dans l'église de Loué, œuvre du sculpteur manceau Étienne Doudieux en 1666. La manière de cette sculpture rappelle par ailleurs beaucoup celle de cet artiste, si bien que l'on pourrait y voir une œuvre de sa main ou de son atelier. Église paroissiale Saint-Rigomer
6. Roëzé sur Sarthe. Sainte Marguerite (Coeffeteau Joseph?, atelier de, sculpteur).
La terre est de couleur ocre sombre. Les lanières des sandales sont peintes. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Pierre.
7. Saint Christophe en Champagne. Statue en terre cuite polychrome de Sainte Marguerite. Église Saint Christophe