1. Mansigné. Saint Julien du Mans (Bouteiller). La crosse était certainement en bois. Pour des raisons stylistiques (drapé, plis en queue d'aronde, traitement anatomique, attitude), cette œuvre peut être attribuée au sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller, actif entre 1650 environ et 1696, année de sa mort. La sculpture est notamment très proche du Saint Julien d'Avoise, également attribué à l'artiste. La sculpture fait pendant dans le retable à une statue de Saint Martin (disposition attestée en 1902), également attribuée à Bouteiller, mais cependant les deux statues ne sont pas traitées de façon unitaire. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin
2. Maresché. Vitrail de 1903 de Saint Julien à l'approche de sa mort à Marceau. Église Saint Martin
3. Meurcé. Statue en terre cuite de Saint Julien du milieu XVIIème siècle. Le décor des mitres, des lisières et des fermoirs des chapes est traité en bas-relief. Les crosses sont en bois. Ces deux sculptures (Saint Julien et Saint Eutrope) sont très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. Elle sont disposées en pendant dans un retable construit en 1676 par l'architecte et sculpteur manceau Nicolas Mongendre. D 'après les termes du marché rapporté par l'abbé Esnault, il était convenu de conserver les "anciennes statues", qui pourraient concerner ces dernières. Leur différence de traitement avec celui de la Vierge de la niche supérieure ainsi que du relief de la contretable, attribué d'après le même document à Mongendre, interdit d'y voir l'œuvre de cet artiste. La polychromie et les inscriptions datent du XIXème siècle. Les deux saints tiennent une crosse dans la main gauche et font le geste de la bénédiction de l'autre main. Aux pieds de Saint Julien, la jeune fille agenouillée portant une cruche est une allusion au miracle de la source de Saint Julien. Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption.
4. Moncé en Saosnois. Saint Julien du Mans (Coeffeteau, 1719). Église Saint Pierre Saint
5. Neuvy en Champagne. Saint Julien du Mans. La crosse est en bois. Tout comme les autres sculptures en terre de l'église, cette œuvre est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la deuxième moitié du XVIème siècle. La polychromie et la crosse datent sans doute du XIXème siècle. Église Saint-Julien le pauvre.
6. Rouez en Champagne. L'église compte quinze vitraux. Quatorze ont été réalisés en 1921 par un maître verrier parisien, Charles Champigneulles, le vitrail 6 a été exécuté par un maître verrier manceau, Albert Echivard en 1920. Saint Julien faisant jaillir la source est figuré sur le vitrail 4 avec la mention " La famille Charlot. En souvenir d'un heureux anniversaire 29 mars 1921 ". Église Saint Martin.
7. Sablé. Saint Julien. Notre Dame de l'Ile.