La vie des saints des église de sarthe

Saint Jacques




Saint Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de Saint Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d'André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit :"Suivez-moi". Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne, avant sa mort ou par ses reliques. Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d'un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté au Moyen Âge et de nos jours encore.
Saint Jacques le Mineur fut le chef de la première église de Jérusalem où il joua un rôle important, notamment en soutenant des thèses modérées à l'égard des païens convertis au sujet de la loi judaïque (concile de Jérusalem). Il a été martyrisé en 62 sur l'ordre du grand prêtre. Lapidé, il fut achevé par l'un des juifs qui le frappa avec une perche à foulon. Attribut : perche à foulon.



 


1. Auvert le Hamon. Les peinture murales de la nef sont du XVIème siècle. Elles sont altérées du fait de l'humidité importante présente dans le mur. Elles sont recouvertes en partie d'un badigeon. Saint Jacques, au registre inférieur. Église Saint Pierre.
2. Avézé. Jacques le pèlerin, le bourdon à la main. Église Saint Pierre
3. Bousse.
Statue de Saint Jacques le majeur. Le bourdon est en bois. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. D'après une affichette dans l'église, elle proviendrait du manoir de la Baumerie à Bousse. Le repeint date du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Aubin
4. Chahaignes. Terre cuite polychrome du XVIIIème siècle de Saint Jacques le majeur.
Église Saint Jean Baptiste,
5. Conlie. Saint Jacques. Chapelle de Verniette.
6. Dissé-sous-Ballon. Saint Jacques le Majeur
(bois de noyer) du XVIIème siècle Frère aîné de l'évangéliste Jean, il est représenté méditant, le livre ouvert tenu en main. Le roi de Léon, Alphonse le Chaste, fait transférer les restes du martyr, décapité en l'an 44, à Compostelle où il est l'objet du pèlerinage. Église Notre Dame


1. La Guierche. Saint Jacques le majeur (Doudieux Étienne, sculpteur). Les lanières des sandales étaient primitivement peintes. Le bourdon est en bois. Cette statue est l'œuvre du sculpteur manceau Étienne Doudieux en 1676. La polychromie date du XIXème ou du XXème siècle. La silhouette étirée de Saint Jacques évoque l’allure dégingandée de deux Saint Jean-Baptiste à Arquenay (Mayenne) et à Saint-Vincent-du-Lorouër et d’un Saint Roch à Saint-Paul-le-Gaultier. Plusieurs "St Sébastien" peuvent aussi se rattacher à ce groupe, à Courcelles-la-Forêt, Teloché, Trangé, Souvigné-sur-Même, Challes, Terrehault et Thorigné-sur-Dué. Église paroissiale Notre-Dame-du-Rosaire
2. Maisoncelles. Saint-Jacques le Majeur avec son bâton et sa gourde, au bas de la nef (XVIème siècle). Église Notre Dame
3. Mareil en Champagne. Vestiges d'un bas-relief du XVIIIème siècle, figurant la Transfiguration (apparition du Christ sur le mont Thabor à ses apôtres Pierre, Jacques et Jean.). Le relief se présentait en autant d'éléments que de personnages, aujourd'hui dissociés. La scène est très directement inspirée, par l'intermédiaire d'une gravure, du registre supérieur de la célèbre Transfiguration de Raphaël, conservée à la Pinacothèque vaticane. Saint Jacques. (Pierre Lorcet - 1688)Église Saint Eutrope
4. Saint Christophe du Jambet. Statue en terre cuite de Saint Jacques de 1650, tenant son bâton de marche. Église Notre Dame
5. Saint Jean d'Assé. Statue en pierre polychrome de Saint Jacques, représenté en pèlerin barbu muni du bâton et de la coquille. Chapelle Sainte Scholastique, ancienne chapelle seigneuriale  du château ruiné de Montthibault.


1. Saint Pierre du Lorouër. Saint Jacques (Préhoust Julien ?, sculpteur). Les lanières des sandales étaient initialement peintes. La croix de Saint Jacques est en bois. Certaines parentés stylistiques avec le groupe de la Sainte Famille conservé dans l'église de Vouvray-sur-Loir, exécuté par le sculpteur manceau Julien Préhoust en 1662, incitent à voir dans ces sculptures la main de cet artiste. Ces deux sculptures présentent sont également très proche d'une statue de saint conservée dans l'église de Pezé-le-Robert, aussi attribué à l'artiste, ainsi que d'un Saint Sébastien conservé dans l'église de Saint-Rémy-des-Monts. La polychromie date du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Pierre.
2. Saint Rémy des Monts.
Saint Jacques de Compostelle, buste en bois. Église Saint Rémy.
3. Saint Vincent du Lorouër.
Saint Jacques le majeur. La terre est blanche. La main gauche était fixée à l'avant-bars au moyen d'une cheville en bois (disparue). Le joint était consolidé à la gomme-laque, dont il reste quelques traces à l'extrémité de l'avant-bras. Le bourdon était probablement en bois. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Vincent
4. Sarcé.
Saint Jacques le majeur (Bouteiller Nicolas I,sculpteur). La terre est rose en surface, puis progressivement grise et noire à l'intérieur de la matière. La polychromie date sans doute de cette époque. Église paroissiale Saint-Martin
5. Thoiré sur Dinan. Saint Jacques le majeur. La terre est blanche. Les lanières des sandales sont en relief. Le bourdon est en bois. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau de sculpture en terre cuite actif autour de 1600. Sa composition est partiellement inspirée (geste de la main droite portant le livre, position de l'autre bras et, dans une moindre mesure, traitement du drapé) par une statue de Saint Pierre exécutée en 1570 par Germain Pilon pour l'église de la Couture du Mans. La polychromie date du XIXème siècle ou du début du XXème siècle. Église paroissiale de la Visitation.
6. Thorigné sur Dué. Saint Jacques le majeur. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la première moitié du XVIème siècle. La polychromie et l'inscription datent de la première moitié du XXème siècle. Le bourdon était probablement en bois. Église paroissiale Notre-Dame
7. Vivoin. Saint Jacques le majeur
( Mérillon Noël ?, sculpteur). La terre est blanche. Le bourdon, que le personnage tenait dans sa main gauche, était maintenu sur la terrasse grâce à un petit orifice aménagé sur celle-ci. Il était certainement en bois. Certaines parentés stylistiques (traitement des visages, attitudes et surtout draperies lourdes et épaisses) avec les sculptures du maître-autel de Congé-sur-Orne exécutées en 1651 par le sculpteur manceau Noël Mérillon incitent à attribuer cette œuvre à cet artiste. Elle est à l'évidence de la même main qu'une statue de Saint Jacques le Mineur (?), conservée dans la même église. La polychromie date du XIXème siècle ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Jacques.



Saint Jacques le mineur

1. Sarcé. Saint Jacques le mineur (Bouteiller Nicolas I, sculpteur). La terre est rose en surface, puis progressivement grise et noire à l'intérieur de la matière. La situation actuelle de la statue dans la nef date probablement de 1856, époque vers laquelle fut entièrement remanié le décor de l'église. C'est à cette occasion probablement qu'il fut confondu avec Saint jacques le Majeur, qui lui fait pendant de l'autre côté de l'autel, d'où l'inscription erronée sur la console. La polychromie date sans doute de cette époque. Église paroissiale Saint-Martin
2. Vivoin.
Saint Jacques le mineur (Mérillon Noël?, sculpteur). La terre est blanche. Elle est à l'évidence de la même main qu'une statue de Saint Jacques le Majeur (?), conservée dans la même église. La polychromie date du XIXème siècle ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Jacques.