La vie des Saints des église de sarthe

Saint Georges




Saint Georges est traditionnellement représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds. En armure, une lance à la main, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. Cette bannière blanche à croix rouge, qui fut celle des croisés, devient le drapeau national de l'Angleterre. Il est l'allégorie de la victoire de la Foi sur le Démon - désigné dans l'Apocalypse sous le nom de dragon. Il fut élevé par l'empereur Dioclétien aux premiers grades de l'armée. Au IVème siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux. A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance. On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie. Chaque fois, Saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles. A ces forfaitures morbides, s'ajoute au XIème siècle, la lutte victorieuse de Saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Un jour, il traverse une ville (Beyrouth selon la tradition) terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné; il finit par triompher. La princesse est délivrée



 


1. Bouloire. Saint Georges. La lance était très probablement en bois. L'écu était en bois. De même que la plupart des sculptures de l'église, qui semblent être d'une même main, cette statue pourrait avoir été exécutée vers 1683, année de la construction du retable du maître-autel (détruit) par le sculpteur manceau Antoine Vigogne, qui pourrait être aussi l'auteur des sculptures. Le repeint et l'inscription datent de fin du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Georges-et-Saint-Mathieu.
2. La Ferté Bernard.
La légende de Saint Georges (le plus ancien vitrail, conservé à son emplacement d'origine, à l'extrémité ouest du bas-côté sud de la nef). Vitrail offert à l'église vers 1480 par Louis XI et Charlotte de Savoie dont les armes figurent dans les têtes de lancettes. Divisé en trois scènes placées sous des dais architecturaux de style gothique, ce vitrail représente, au centre, St Georges à cheval terrassant le dragon et, de part et d'autre, deux scènes de son martyre. Notre Dame des marais.
3. Le Luart.
Vitrail du XIXème siècle, figurant Saint Georges en soldat, portant un bouclier orné d'une croix, une lance et une bannière à croix rouge, foulant aux pieds le monstre. Église Notre Dame de la Présentation
4. Le Mans. Bas-relief polychrome de Saint Georges et le dragon. Cathédrale Saint Julien.
5. Le Mans. Terre cuite polychrome et dorée, statue de  Saint Georges terrassant le dragon
(Coeffeteau - XVIIème siècle).Elle fait certainement partie du groupe de statues achetées en 1723  au couvent des Filles-Dieu du Mans. La terre est ocre. La lance était en bois. Autrefois élément central d'un retable, ce relief a été fixé au mur après la destruction de ce dernier. Probablement polychrome à l'origine, il a été repeint uniformément de couleur crème. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Il représente Saint Joseph et la Verge agenouillés devant l'Enfant Jésus qui, d'une main, désigne le ciel et de l'autre son cœur. La Vierge joint les mains en signe de prières et Joseph croise les bras su la poitrine en signe de soumission. A l'arrière-plan, l'âne et le bœuf, tandis que, dans le ciel, trois anges déploient une banderole émergeant des nues. Représenté avec un costume antique proche des acteurs du théâtre de Racine. Seul le dragon conserve une apparence héritée du modèle médiéval. Église Saint Georges du Plain.
6. Luché Pringé. Peinture murale grandeur nature : Ste Barbe et sa tour, à gauche, Saint Georges combattant le dragon, à droite. Église Notre Dame de Pringé.
7. Saint Georges de la Couée. Saint Georges terrassant le dragon devant la princesse de Trébizonde. La lance est en bois. Le groupe fut commandé en 1597 par le curé Jacques Coueffé au sculpteur manceau Matthieu Dionise qui, secondé par son frère Étienne, l'exécuta l'année suivante. Le retable, dans lequel il se trouvait à l'origine, fut détruit et remplacé par un nouveau en 1663, qui fut à son tour supprimé au siècle dernier. La polychromie date probablement du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Georges.