La vie des Saints des église de sarthe

Saint Étienne


 

Saint Étienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné) apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première communauté chrétienne de Jérusalem. Quand des disputes  s'élèvent au sujet des veuves hellénistes et des veuves juives, on pense tout de suite à lui et il devient le premier des sept diacres chargés du service des tables. Il s'en acquitte à merveille sans pour autant se trouver exclu du service de la Parole. Ce n'est pas en effet pour son service de charité qu'il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la "synagogue des Affranchis ", proclamé avec sagesse l'Evangile de Jésus, le Christ. On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l'écoute longuement sans l'interrompre. On se saisit de lui, on l'entraîne, on le lapide sous les yeux d'un certain Saul.



 


1. Chemiré en Charnie. Saint Étienne du XVIIème siècle. Les lanières des sandales sont peintes. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Chapelle d’Etival en Charnie
2. Chemiré le Gaudin. Saint Étienne. Les lanières des sandales sont peintes. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Notre Dame de la Visitation
3. Conlie.
Fresque murale La lapidation de Saint Étienne. Chapelle de Verniette.
4. Degré.
Saint Étienne. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Église Saint Martin.
5 et 6. La ferté Bernard.
Ancienne maison à la façade ornée de grotesques (Saint Étienne à genoux, un fou, une sirène, des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle).
7. Ligron.
Saint Étienne. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle ou la première moitié du XVIIIème. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Sainte Anne.
8. Le Mans. Saint Étienne. Cette statue, qui manifeste des parentés certaines, notamment dans le visage et la chevelure, avec le Saint Jean des Sépulcre de la cathédrale et de Marolles-les-Braults, ainsi qu'avec les Saint Sébastien de La Flèche et d'Évron, est très probablement l'œuvre du sculpteur manceau Charles Hoyau, actif dans la première moitié du XVIIème siècle jusqu'à sa mort vers 1644. Elle est placée dans la chapelle Saint-Laurent depuis la fin des années 1760. La sculpture pourrait avoir servi de modèle pour une autre statue du saint conservée dans l'église de Moncé-en-Belin. Le repeint néogothique date du XIXème siècle. Cathédrale Saint Julien

 

1. Le Mans. Vitrail sur le cycle de Saint Étienne (1140 - 1155). Cathédrale Saint Julien.
2 à 5. Le Mans. Détails du vitrail du cycle de Saint Étienne. Parmi les vitraux romans de la cathédrale, quatre panneaux sont consacrés à la légende de St Étienne, premier martyr de l'église chrétienne. Chacun des 4 médaillons raconte un épisode de son martyr : Saint Étienne conduit hors de la ville, sur le lieu de son exécution,  St Étienne lapidé, puis livré aux bêtes avant d'être enseveli : sa mise au tombeau provoque le miracle d'une résurrection. Cathédrale Saint Julien.
6. Moncé en Belin. Saint Étienne. La palme était probablement en bois. Cette sculpture est très proche des statues de Saint Étienne et des Saints Gervais et Protais attribués au sculpteur manceau Charles Hoyau dans la première moitié du XVIIème siècle, si bien qu'elle pourrait être l'œuvre de son atelier, sinon de l'artiste lui-même. Le repeint date du XIXème siècle. Église paroissiale Saint Étienne.

 

1. Moncé en Belin. La prédication de Saint Étienne de 1862. Église paroissiale Saint Étienne.
2. Neuvy en Champagne. Saint Étienne. Église Saint Laurent
3. Rouez en Champagne. L'église compte quinze vitraux. Quatorze ont été réalisés en 1921 par un maître verrier parisien, Charles Champigneulles, le vitrail  6 a été exécuté par un maître verrier manceau, Albert Echivard en 1920. Sur le vitrail 10, Saint Séraphin (ou Saint Étienne ), avec la mention " En souvenir de Séraphin Brisard mort au champ d'honneur ". Église Saint Martin
4. Sable. Vitrail de Saint Étienne. A genoux, le donateur en prières. Notre Dame de l'Ile
5. Saint Ouen en Champagne. Saint Étienne de 1697 (Honoré Georges). Église Saint Ouen
6. Sceaux sur Huisnes. Saint Étienne. Cette statue est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie et l'inscription datent du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Germain.
7. Sillé le Guillaume. Saint Étienne. Collégiale Notre Dame de l'Assomption

1. Solesmes. La lapidation de St Étienne du XVIème siècle. Église abbatiale.
2. Terrehault. Saint Étienne.
Les lanières des sandales sont peintes. La palme était en bois. Cette sculpture affirme des parentés stylistiques avec certaines œuvres (Saint Luc à Chaufour-Notre-Dame, Saint Jean d'un groupe du Calvaire à Vivoin) attribuées au sculpteur manceau Étienne Doudieux (1638-1706), si bien qu'elle pourrait également être attribuée à cet artiste. Par ailleurs, elle est assurément de la même main qu'une statue de Saint Sébastien conservée dans la même église. La polychromie date du XIXème ou du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
3. Thoigné.
Retable de la Chapelle Sud : statue en terre cuite à droite représentant Saint Étienne (XVIIIème siècle) . Église Saint Martin
4. Valennes. St Étienne.
Verrières de l'abside de 1860, représentant une Crucifixion, Saint Étienne (ci-dessus) et Saint Julien, les personnages étant entourés d'une bordure néogothique. Peintre : Jaffard. Église Saint Étienne.
5. Voivres lès le Mans. Saint Étienne. Cette sculpture est très certainement l'œuvre d'un atelier manceau actif à la fin du XVIIème ou au début du XVIIIème siècle. Le repeint date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint Étienne.