1. Conlie. Saint Eloi. Le décor de la mitre ainsi que celui des lisières et du fermoir de la chape sont traités en bas-relief. La main droite, qui tient la crosse et la crosse sont en bois. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Le repeint, l'inscription et les réparations datent sans doute du XIXème siècle. Église paroissiale Saint-Vigor.
2. Lavaré. Saint Eloi ferrant un cheval monté par un cavalier. Église Saint Pierre.
3.
Moitron sur Sarthe. La légende de Saint Eloi (voir ci-dessous, N°5), au registre supérieur. Ancienne commanderie du Gué Lian
4. Saint Aubin des Coudrais. Découvertes en 1984, les peintures murales sont mises à jour par le restaurateur Serban Angeliscu. Elles représentent quatre scènes : un saint diacre non identifié, l'Annonciation , Saint Michel terrassant le dragon, et dernière scène représentant le donateur (à genoux), un abbé qui le bénit et Saint Éloi (du XVIème siècle), en habit épiscopal. et reconnaissable au marteau qu'il tient dans la main droite. Il est en effet le patron des orfèvres, des forgerons et des maréchaux-ferrants. Église St Aubin.
5. Saint Jean d'Assé. A gauche, le miracle de Saint Éloi du XVème ou XVIème siècle, qui coupe la jambe d'un cheval pour ferrer le sabot, puis remet la jambe en place sans difficulté aucune. Saint Eloi est représenté ici dans une forge, dont le toit de tuiles, l'enclume et les fers sont figurés avec une extrême précision. Il est représenté au travail comme un simple forgeron aidé de son apprenti. Notre Dame des Champs.
6. Sargé lès le Mans. Saint Eloi ou Saint Mathieu ? de 1860. Le reliquaire, que le saint tient dans la main, est en plâtre. Selon une note de Dom Piolin, cette sculpture aurait été rapportée de la chapelle de Guérault vers 1860 et représenterait Saint Matthieu. Elle aurait alors été transformée en Saint Eloi par l'ajout d'une enclume et d'un marteau en relief sur un socle en calcaire et l'on aurait placé un reliquaire dans la main droite du personnage. La coloration ocre est probablement due au peintre manceau Louis Renouard en 1870. Église Saint Aubin