La vie des Saints des église de sarthe

Saint François d'Assise




Saint François d’Assise a été un grand enseignant spirituel italien; mystique et prédicateur, il a fondé l’ordre des "Franciscains". Giovanni Francesco Bernardone est né en 1182 en Italie, à Assise, dans une riche famille commerçante bourgeoise. Il voyage dans le monde entier, menant une existence sans soucis. Rêvant de chevalerie, il participe à une bataille en 1202 au cours de laquelle il est fait prisonnier pendant plus d’un an et tombe gravement malade. De retour à Assise en 1205, il pratique la charité parmi les lépreux et commence à restaurer les églises en ruines. Son père le déshérite, l’obligeant à vendre ses effets personnels. Il épouse alors, selon sa propre expression, "Madame la Pauvreté". Il consacre les années suivantes à s’occuper des proscrits et des lépreux. Il cherche son chemin, quand, en 1208, il entend, au cours d’une messe, une voix lui demandant "d’aller dans le monde et, selon l’Évangile de Saint Matthieu, de vivre dans la pauvreté et tout entier au service de Dieu". Un an plus tard, douze jeunes compagnons laïcs et prêtres se joignent à lui et forment les premiers "franciscains", c’est-à-dire les religieux qui suivent la règle de St François d’Assise (aujourd’hui répartis en conventuels, franciscains et capucins). Il se rend à Rome où le pape Innocent III donne sa bénédiction à son ordre. En 1212, il accepte parmi ses membres une jeune religieuse, Claire d’Assise. Claire Offreducio est née à Assise, en 1193 dans une famille noble; elle fait vœu de chasteté et de pauvreté, malgré l’hostilité de sa famille en mars 1212. François d’Assise la confie d’abord au monastère de St Benoît, puis quelques années plus tard, il l’installe, avec sa sœur et quelques compagnes, au monastère de St-Damien, près d’Assise, où ensemble, ils fondent l’ordre des Clarisses. En 1219, il se rend en Égypte puis en Palestine et y reste jusqu’en 1220, mais ne peut aller en Terre Sainte. Il est canonisé en 1228 par Grégoire IX.  Claire d’Assise apparaît comme la dépositaire de l’esprit de François d’Assise. Elle rédige la règle de son ordre, les "Clarisses" (moniales cloîtrées), que le pape Innocent IV approuve à Assise peu avant sa mort, en août 1253. François d'Assise. Patron des commerçants et de l'Italie.



 


1. Chemiré en Charnie. Saint François d'Assise. Les lanières des sandales sont peintes. Cette sculpture est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. La polychromie date sans doute du XIXème siècle. Chapelle d’Etival en Charnie.
2. La Ferté Bernard. Toile de Saint François d'Assise. Église Notre-Dame des Marais.
3. Duneau.
Les retables des chapelles représentent Adoration des bergers et la Stigmatisation de Saint François d’Assise. Église Sainte Julithe et Saint Cyr
4. Luché Pringé.
Saint François d'Assise. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif au XVIIème siècle. Elle provient de l'église Notre-Dame de Pringé, d'où elle a été retirée en 1975. Elle semble être de la même main que le groupe du Christ et des apôtres et un Saint Joseph conservés dans la même église, ainsi qu'une série de reliefs en terre cuite conservées dans une collection privée. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Martin.
5. Le mans.
Saint François d'Assise. La terre est ocre. La croix est en bois. Cette sculpture est l'œuvre d 'un atelier manceau actif dans le dernier quart du XVIIème siècle ou le premier quart du XVIIIème. Elle est de la même main que les statues de la Vierge, Saint Jean-Baptiste, Saint Joseph, Saint Louis, Saint Augustin et Saint Georges conservées dans la même église. Elle fait certainement partie du groupe de statues achetées en 1723, d'après Fortuné legeay, au couvent des Filles-Dieu du Mans. Cette sculpture manifeste certaines parentés avec le décor du choeur de l'église de Moncé-en-Saosnois, exécuté par le sculpteur manceau Joseph Coeffeteau vers 1719, si bien qu'elle pourrait être l'œuvre de cet artiste, ou de son atelier. La polychromie et l'inscription datent du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Georges du Plain

1. Le Mans. Saint François d'Assise. Cette sculpture doit être rapprochée d'une statue de Saint François d'Assise conservée dans l'église de Marolles-les-Brault, œuvre en 1635 du sculpteur manceau Charles Hoyau, ainsi que d'un autre Saint François à Notre-Dame d'Avénières de Laval, également attribuée à l'artiste. Pour ces raisons, elle pourrait être aussi lui être attribuée, d'autant plus que les archives du chapitre de la cathédrale mentionnent la présence d'une statue du saint dans l'autel où se trouvait la Sainte Cécile commandée à l'artiste en 1633 par le chanoine Bernardin Le Rouge. Cathédrale Saint-Julien
2. Marolles les Brault. Saint François d'Assise. Destinée à honorer son saint patron, cette sculpture fut commandée par le curé François Engoulevent en 1635 au sculpteur Charles Hoyau, en même temps que le groupe de la Déploration exécuté pour la même église. Elle est très proche d'une autre statue de Saint François conservée dans l'église Saint-Vénérand de Laval, attribuée pour cette raison à l'artiste. Elle peut également être rapprochée d'un autre Saint François conservé dans la crypte de la cathédrale du Mans. Le badigeon et l'inscription datent du XIXème siècle ou du début du XXème. Le saint tient une croix de la main gauche. La croix est en bois. Église paroissiale Saint-Rémy.
3. Mayet. Peinture sur toile du XIXème siècle de Saint François stigmatisé. Église Saint Martin
4. Saint Germain d'Arcé. Saint François d'Assise. Pour des raisons stylistiques (drapé, plis en queue d'aronde, traitement anatomique, attitude) et techniques (trous d'évent), cette œuvre peut être attribuée au sculpteur fléchois Nicolas I Bouteiller, actif entre 1650 environ et 1696, année de sa mort. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Germain.
5. Saint Paul le Gaultier. Saint François d'Assise. Les lisières des vêtements sont dorées. Les flèches sont en bois. Des considérations techniques et stylistiques incitent à attribuer cette statue au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706, date de sa mort. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Paul.
6. Rouez en Champagne. L'église compte quinze vitraux. Quatorze ont été réalisés en 1921 par un maître verrier parisien, Charles Champigneulles, le vitrail  6 a été exécuté par un maître verrier manceau, Albert Echivard en 1920. Sur le vitrail 5, est représenté Saint François d'Assise (1182-1226) qui entend les voix d'animaux avec la mention "En souvenir de François Poisson mort au champ d'honneur". Église Saint Martin.