La vie des Saints des église de sarthe

Sainte Catherine




 

Sainte Catherine d’Alexandrie. Catherine serait née dans une famille noble d'Alexandrie, en Égypte. Une nuit, elle vit en songe le Christ et décida de lui consacrer sa vie. L'empereur Maximien, venu à Alexandrie, y présidait une grande fête païenne. La jeune fille saisit cette occasion pour tenter de l'amener à se convertir au christianisme. Pour la mettre à l'épreuve, il lui impose un débat philosophique avec cinquante savants, mais au grand dépit de l'empereur, elle réussit à les convertir. Maximien les fait exécuter et pourtant propose le mariage à Catherine qui refuse avec mépris. L'empereur ordonne alors de la faire torturer en usant d'une machine constituée de roues garnies de pointes. Par un miracle divin, les roues se brisent sur son corps. Obstiné, Maximien ordonne alors qu'elle soit décapitée. Patronne des jeunes filles. La tradition veut que, le 25 novembre, les demoiselles du village qui cherchent un mari placent une nouvelle couronne sur la tête de la statue. Ses attributs sont le plus souvent la roue (instrument de son martyr), un livre, une épée et la palme.



 


1. Auvers le Hamon. Sainte Catherine d'Alexandrie. (XIXème siècle). Chapelle Notre Dame.
2. Crannes en Champagne
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Sainte Catherine d'Alexandrie du XVIIème siècle (sculpteur : Étienne Doudieux). La statue de Sainte Marguerite se trouve dans la niche droite, celle de Sainte Catherine dans la niche gauche. Les lanières des sandales sont peintes. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Le traitement anatomique et le drapé incitent à attribuer ces statues au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706, date de sa mort, ou à un atelier manceau plus tardif qui se serait inspiré de sa manière. Sa composition est assez directement inspirée par une autre statue de Sainte Marguerite conservée dans la cathédrale du Mans, qui est très probablement l'œuvre du sculpteur manceau Charles Hoyau. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Cyr et Sainte Julithe.
3.Mamers.
Sainte Catherine. Église Saint Nicolas.
4. Le Mans.
Sainte Catherine d'Alexandrie (Étienne Doudieux - XVIIème siècle). Le traitement anatomique et le drapé incitent à attribuer cette statue au sculpteur manceau Étienne Doudieux, actif entre les années 1660 et 1706, date de sa mort. La polychromie date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église Saint Benoît
5.
Le Mans.
Dans la niche droite du retable du maître-autel, Sainte Catherine d'Alexandrie de fin XVIème siècle ou début XVIIème siècle. En terre cuite peinte, elle était polychrome à l'origine, puis a été repeinte en gris. Cette sculpture est l'œuvre d'un atelier manceau actif à la fin du XVIème siècle. Sa facture (attitude, drapé) est assez directement inspirée par la statue de la Vierge à l'Enfant, œuvre de Germain Pilon conservée dans l'église de la Couture du Mans. La polychromie date probablement du XIXème siècle. A subi un nettoyage en 1996. La polychromie date probablement du XIXème siècle. Chapelle de La Visitation Sainte Marie
6. Pirmil. Peinture sur toile de 1640 figurant Sainte Catherine d'Alexandrie. Église Saint Jouin
7. Sablé. Vitrail de Sainte Catherine d'Alexandrie. Verrières de 1495, replacées dans l'église en 1895 et 1911. Pendant les guerres de de religion, les vitraux de ND en l'Ile sont mutilés à coups de pierre et d'arquebuse. Notre Dame en l’Île.
8. Saint Germain d'Arcé.
Sainte Catherine d'Alexandrie. La palme, que la sainte tient de la main droite, est en bois peint. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif autour de 1600. Elle est de la même main que la statue de Sainte Barbe qui lui fait pendant dans le retable. Le repeint et la restauration datent du XIXème siècle ou du début du XXème. Église paroissiale Saint-Germain.


1. Saint Jean d'assé. Terre cuite polychrome du XVIIème siècle de Sainte Catherine d'Alexandrie. Église Notre Dame des Champs
2. Saint Mars d'Outillé.
Sainte Catherine d'Alexandrie. La terre est de couleur ocre. L'épée est en bois. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau. Elle est de la même main qu'une statue de la Vierge à l'Enfant placée au centre sur le même autel, qui porte la date 1681. La polychromie date du XIXème ou du XXème siècle. Église paroissiale Saint-Médard.
3. Saint Rémy de Sillé.
Dans la chapelle de droite, statue en terre cuite polychrome de Sainte Catherine, éclairée par un vitrail dont le médaillon du XVIème siècle en comporte une effigie. Église Saint Rémy
4. Solesmes.
Statue en calcaire polychrome de Sainte Catherine d'Alexandrie du XVème siècle (avec ses attributs : roue brisée de son marteau, couronne et épée). Église Notre Dame
5. Spay. Sainte Catherine d'Alexandrie. Cette sculpture est très probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans la première moitié du XVIIème siècle. Elle est partiellement inspirée (certains aspects de l'attitude, notamment le geste de la main retenant la roue) de la Vierge à l'Enfant en marbre sculptée en 1570 par Germain Pilon pour l'église de la Couture au Mans. La polychromie est date du XIXème ou du début du XXème siècle. Église paroissiale Sainte-Anne.
6. Thoigné.
Vestiges de peintures murales des XV-XVIèmes siècles (restaurées en 1996). Sainte Catherine et les attributs de son martyre: un livre, une roue et une épée. Église St Martin.
7. Thoigné.
Sainte Catherine (détail). Église St Martin.
8. Thoigné.
Élèves ou disciples de Ste Catherine. Église St Martin.